Marc Polizzotti rappelle
que, depuis les Entretiens avec Parinaud, et même depuis 1944 avec Arcane 17, Breton
“n’a produit que des textes de circonstance, notices de catalogues d’exposition,
brefs commentaires politiques, présentations de jeux surréalistes, hommages funèbres.
Les temps sont loin où il pouvait donner le Second Manifeste, L’Immaculée Conception,
et Ralentir travaux en l’espace d’une année”. [1] Breton a perdu l’énergie de sa jeunesse. Polizzotti relève une observation
de José Corti, qu’il trouve intéressante: “la rencontre d’une femme est à l’origine
de chacune de ses œuvres, de Nadja à “L’union libre”, de Valentine à la Jacqueline
de L’air de l’eau et de L’amour fou. […] Depuis qu’il s’est remarié, plus de choix
sentimental”. [2] Il cite encore sa deuxième
épouse lui déclarant qu’André Breton avait besoin de “l’intrusion d’une autre femme
“dans sa vie: “Une passion nouvelle nous vaudrait un livre nouveau”. [3]
Selon Polizzotti,
au cœur des années cinquante, Breton se met à la recherche de cette “nouvelle passion”
et se lie d’amitié avec plusieurs jeunes femmes séduisantes. En mars 1956, il rencontre
la cinéaste Nelly Kaplan, lors d’une exposition d’art précolombien. Polizzotti décrit
Nelly Kaplan errant seule dans le musée, quand elle réalise soudain qu’un homme
la regarde et ne cesse de la suivre d’une salle à l’autre. Breton se présente. Elle
l’invite à la projection du film qu’elle est en train de terminer avec Abel Gance,
Magirama, qui utilise un nouveau procédé inventé par les deux cinéastes, la “Polyvision”.
Le film a du retard et Breton ne renoue des relations avec Nelly Kaplan qu’en décembre.
[4]
Il a beau ne pas accorder “beaucoup d’intérêt au
cinéma comme forme artistique”, Breton est captivé par Magirama, en joint le scénario
sous forme de livret au n°2 du Surréalisme, même, du printemps 1957, puis le fait
publier dans les Cahiers du Cinéma, où il célèbre aussi la Polyvision, étape décisive,
selon lui, vers une “nouvelle structure du temps”. D’évidence, Breton est davantage
conquis par Nelly Kaplan que par la Polyvision. Les deux amis vont commencer un
cycle de “promenades quasi quotidiennes”. Nelly Kaplan, toujours dans “Une Rencontre”,
témoigne: “Je vécus Paris avec lui, à travers lui, comme je ne l’avais fait auparavant.
Conversations incandescentes dans des cafés impossibles […] dans les allées glacées
du Palais-Royal; dans les pièces toujours désertes du musée Gustave Moreau; aux
Puces, parmi les tableaux-messages”. [5]
Breton ressent pour elle un amour passionné. Il lui écrit le 6 janvier 1957, dans
une des nombreuses lettres d’amour qu’il lui adresse: “Je m’égare merveilleusement
dans vos yeux […] Je vois à la dérobée, dans le pur vertige, la courbe splendide
de votre corps quand vous marchez à mes côtés, je vois l’esprit passionnant qui
l’habite […] Je reste imprégné de vous”. [6]
Fin juillet,
un différend au sujet de Philippe Soupault, ami très proche de Nelly Kaplan, provoque
une violent dispute – surtout de la part de Breton – au Café de la Paix. Elle met
brusquement fin à leur relation. Il lui envoie une dernière lettre: “Je vous aimais,
Nelly, avec toute la violence dont je suis capable. Vous aviez entendu parler de
cette violence, elle ne vous prenait pas trop à court, c’est peut-être même ce qui
vous attirait un peu vers moi”. [7] Même
s’ils se réconcilient, “les promenades quasiment quotidiennes” cessent.
A en croire
Polizzotti, la rencontre avec Joyce Mansour joua un rôle bien plus important dans
la vie de Breton. D’emblée, il est attiré par cette jeune femme brune de vingt-six
ans, son regard intense et cette “insouciance des personnes pour qui la richesse
est chose naturelle”. À première vue, la vie de la poétesse semble être celle “d’une
grande bourgeoise classique; elle se montre très attentionnée pour ses enfants,
aime son mari”, se plaît à lui organiser de “somptueux dîners”. C’est surtout le
contraste entre cette image de délicate femme mariée à un homme d’affaires et “les
autres aspects de sa personnalité – l’érotisme sombre et fougueux de sa poésie et
son comportement peu conventionnel en public – qui attirent le plus Breton. Peu
après son entrée dans le groupe surréaliste une légende commence à circuler selon
laquelle Joyce ne vit que d’huîtres, d’eau chaude et de cigares – description qui,
si exagérée qu’elle fût, illustre bien les sentiments que la jeune femme suscitait
autour d’elle”. [8]
André Breton
a toujours été séduit par ce mélange “de talent poétique, d’exotisme et d’excentricité”.
Si elle reste “dévouée” à son mari, Joyce est éblouie par la personnalité de cet
homme, de trente-deux ans son aîné. Le coup de foudre fut donc réciproque, absolu.
Elle avoue que: “le courant passe très fort avec celui qu’elle tient pour un enchanteur,
un poète solaire, qu’elle admire à en perdre haleine, et à qui son œuvre sera totalement
soumise, jusqu’à la fin de sa courte vie”. [9] Ainsi, pendant dix ans, les deux amis se voient quotidiennement,
se promènent dans Paris, sont inséparables. Bien que Breton ait pour la jeune femme
une attirance à la fois physique et affective, semblable à celle qu’il ressentait
pour Nelly Kaplan, leur correspondance révèle un amour platonique. Certains membres
du groupe verront en Joyce Mansour son dernier amour et elle deviendra, pendant
un temps, “l’égérie des surréalistes, en raison aussi bien de son talent que de
sa fortune et de son sens très personnel de l’excès”. [10]
Pourquoi
n’y eut-il pas, entre eux, cette même passion sexuelle que Breton avait éprouvée
pour Lise Deharme ou Valentine Hugo? Ou sinon, pas de façon explicite, selon Polizzotti?
Il est possible qu’à la fin de sa vie, Breton n’ait pas voulu compromettre son troisième
mariage qui, depuis quinze ans, s’avérait être le plus stable. Quant à Joyce, cette
jeune épouse n’était sûrement pas sexuellement séduite par lui, comme il devait
l’être par elle. Cela n’empêche pas la magie de s’exercer entre les deux poètes.
Elle lui dédicace son deuxième recueil de poèmes, Déchirures, qu’elle lui porte
elle-même. Ce recueil contient une photographie [11] la montrant à son bras dans les rues de Paris, au dos de laquelle
elle inscrit ce message: “À André Breton, au mage noir de l’insoluble, à celui qui
n’est jamais redescendu du Château étoilé. Joyce”. Au recto, Breton note “ces mots
hugoliens” en les datant: “L’œil égaré dans les plis de l’obéissance. V.H.”. Malgré
ses convictions surréalistes sur la liberté et le désir, il est difficile pour Breton
de contrecarrer “les entraves que les rapports sociaux imposent au désir”. [12] Sa femme Elisa ne reste pas indifférente
à cette liaison et menace Breton de rentrer au Chili. Il finit toutefois par susciter
une amitié réciproque entre les deux femmes.
Selon Henri
Béhar, [13] à partir de sa rencontre
avec André Breton, Joyce Mansour, s’accorde sur le fond avec le surréalisme. Placée
sous l’égide du poète, elle est immédiatement reconnue par ses membres.
André Breton et ses amitiés féminines
Dans un entretien
accordé à Polizzotti le 16 novembre 1993, Nelly Kaplan affirme que Breton voulait
renouer avec la passion, émotion qui n’existait plus dans son mariage. Suzanne Muzard
[14] parle, quant à elle, “d’indépendantes
impulsions”. Comme le remarque Polizzotti, ses relations avec Joyce ressemblait
à un amour courtois, mêlant la séduction et la complicité, mais faite de longues
périodes de frustration et de regret entrecoupées d’instants fugitifs de bonheur.
Joyce considérait leur relation avant tout comme un lien de disciple à maître. En
effet, la jeune poétesse adhère au surréalisme alors que le mouvement traverse une
période difficile, avec des tensions internes, comme l’affaire Carrouges. Jehan
Mayoux, [15] adhérant épisodique au mouvement,
se vexe de voir confier la monographie consacrée à Benjamin Péret, dont la publication
est prévue chez Seghers, à Jean-Louis Bédouin, alors qu’il espérait que Breton la
lui confierait.
D’autres
tensions surviennent lors des projets d’interventions formulées avec le groupe L’Internationale
lettriste, [16] dont celui visant à “perturber
la célébration du centenaire de Rimbaud”. Les surréalistes refusent “la phraséologie
marxiste que les lettristes ont adopté dans le tract commun” et le projet n’aura
aucune suite. Le lettriste Gil J. Wolman publie un réquisitoire contre Breton qu’il
décrit sous les traits du P.D.G d’un empire d’édition: “Breton aujourd’hui c’est
la faillite. Il y a trop longtemps que notre entreprise est déficitaire. Ce ne sont
décidément pas vos
associés qui vous sortiront de là. Ils ne savent même pas se tenir à table. Vous n’êtes plus servi comme avant”. [17] Aux querelles du groupe dispersé, qui affaiblissent l’autorité de Breton, s’ajoute l’exclusion de Max Ernst à la fin de l’année 1954. La plupart des jeunes membres, plus doctrinaires que Breton, lui reprochent d’avoir obtenu le grand prix de la Biennale de Venise. Jugeant cette récompense “intolérable”, Jean Schuster et d’autres surréalistes décident de son exclusion lors d’une réunion chez de Breton, rue Fontaine. Malgré son désaccord, il doit s’y résigner.
associés qui vous sortiront de là. Ils ne savent même pas se tenir à table. Vous n’êtes plus servi comme avant”. [17] Aux querelles du groupe dispersé, qui affaiblissent l’autorité de Breton, s’ajoute l’exclusion de Max Ernst à la fin de l’année 1954. La plupart des jeunes membres, plus doctrinaires que Breton, lui reprochent d’avoir obtenu le grand prix de la Biennale de Venise. Jugeant cette récompense “intolérable”, Jean Schuster et d’autres surréalistes décident de son exclusion lors d’une réunion chez de Breton, rue Fontaine. Malgré son désaccord, il doit s’y résigner.
Il est
également très affecté par l’annonce de la mort brutale de Tanguy [18] en janvier 1955. Breton, souffrant d’une
toux persistante, paraît physiquement diminué. Le Surréalisme ne semble plus être
“une force unie”. Suite aux difficultés financières rencontrées par son éditeur
Éric Losfeld, [19] la revue Medium, créée
en 1953, cesse de paraître au bout de quatre numéros. Mais Breton, malgré ses problèmes
de santé, désire créer une autre revue. Des réunions ont lieu au café de la Place
Blanche puis au café Musset près du Palais-Royal. Dans une des lettres de l’importante
correspondance entre Breton et Péret, Breton lui avoue mal supporter ces réunions
auxquelles il doit se rendre une fois par semaine. Survient ensuite la mort, à l’âge
de quatre-vingt-huit ans, de son père Louis, le 10 novembre 1955. Ce dernier, très
discret, eut toujours une grande admiration pour son fils et conserva de nombreuses
archives surréalistes.
L’année
1956 semble plus “active”. Le 12 avril 1956, les surréalistes répondent par un tract
surréaliste, “Au tour des livrées sanglantes !”, aux révélations de Krouchtchev
sur Staline. Dans ce tract, ils soutiennent que Staline a trahi la révolution de
Trotski. Mais ils s’aperçoivent vite que “Krouchtchev ne se préoccupe guère des
états d’âme d’une poignée d’intellectuels français”.
En avril
1956, Breton décide le lancement d’une nouvelle revue, Le surréalisme, même. Le
tract “Prière d’insérer”, pour “Le Surréalisme, même”, propose la raison d’être
de cette nouvelle revue: “Pour répondre à la confiance et à l’interrogation souvent
pressante de cette partie de la jeunesse qui objecte à se laisser passer le nœud
coulant; pour affliger et confondre, une fois de plus, ceux qui – depuis trente
ans – s’entêtent à proclamer la mort du Surréalisme”. [20] Il conclut en exigeant que la nouvelle revue contribue à “la quête
d’une toujours plus grande libération de l’esprit”. Prévue pour le mois de mai,
la revue ne paraîtra finalement qu’en octobre. Son éditeur, Jean-Jacques Pauvert,
est considéré comme “une référence littéraire à succès”. Elle est dirigée par Jean
Schuster qui joue un rôle de plus en plus important dans le groupe. Le titre, Le
surréalisme, même, est certainement une allusion à l’œuvre de Duchamp, La mariée
mise à nue par les célibataires, même. [21]
Breton
a soixante ans et sa maladie des bronches s’aggrave. Ses crises sont de plus en
plus fréquentes. Sa fille Aube se marie avec le peintre Yves Elléouët, membre du
groupe surréaliste depuis une année. Il prend de plus en plus conscience du temps
qui passe. Polizzotti évoque la fermeture de la galerie, L’Étoile Scellée, pour
cause de problèmes financiers. Breton n’en est pas prévenu. Il a du mal à écrire.
L’Art magique, commencé trois ans auparavant, n’avance guère. Il en a terminé la
préface, mais les autres participants semblent avoir développé un blocage. Breton
doit reconnaître que le sujet peut sembler opaque. Comme Polizzotti, on se demande
de quelle nature peut être la relation entre l’art et la magie et comment on pourrait
la définir dans le cadre d’un livre. À ce sujet, Polizzotti rappelle l’entretien
que Breton a eu avec Parinaud: “La quasi impossibilité de circonscrire, dès qu’on
y prend garde, le concept d’un “art magique” qui ne
demande qu’à déborder de toutes parts (il est bien entendu que tout art authentique est magique) où à se rétrécir démesurément (quelle œuvre d’art peut se targuer, ne disons pas d’avoir changer la face du monde, mais même d’avoir transfiguré la vie de son auteur?)”. [22] Le critique Henry Auer lui demande, dans la NRF du 1er octobre 1957, “qu’appelle-t-on œuvre d’art authentique?”, même en supposant, suivant Polizzotti, que “toutes les œuvres d’art authentiques soient par essence magiques”. [23] Grâce à l’intervention de Gérard Legrand, L’Art magique, qui retrace “une longue histoire de l’art comme “véhicule de la magie”, depuis les peintures rupestres jusqu’à l’art moderne, le tout s’achevant bien évidemment par le Surréalisme”, est publié aux éditions le Club français du livre, le 25 mai 1957. Breton regrette que l’ouvrage n’ait pas connu le succès attendu. Seul les Cahiers du Sud en font l’éloge tandis que la NRF met l’accent sur “la confusion […] au cœur de l’ouvrage” qui est “l’image très exacte de l’anarchie intellectuelle et spirituelle de cette époque”. [24]
demande qu’à déborder de toutes parts (il est bien entendu que tout art authentique est magique) où à se rétrécir démesurément (quelle œuvre d’art peut se targuer, ne disons pas d’avoir changer la face du monde, mais même d’avoir transfiguré la vie de son auteur?)”. [22] Le critique Henry Auer lui demande, dans la NRF du 1er octobre 1957, “qu’appelle-t-on œuvre d’art authentique?”, même en supposant, suivant Polizzotti, que “toutes les œuvres d’art authentiques soient par essence magiques”. [23] Grâce à l’intervention de Gérard Legrand, L’Art magique, qui retrace “une longue histoire de l’art comme “véhicule de la magie”, depuis les peintures rupestres jusqu’à l’art moderne, le tout s’achevant bien évidemment par le Surréalisme”, est publié aux éditions le Club français du livre, le 25 mai 1957. Breton regrette que l’ouvrage n’ait pas connu le succès attendu. Seul les Cahiers du Sud en font l’éloge tandis que la NRF met l’accent sur “la confusion […] au cœur de l’ouvrage” qui est “l’image très exacte de l’anarchie intellectuelle et spirituelle de cette époque”. [24]
La rencontre
avec Joyce Mansour se déroule dans ce contexte de crise, aussi bien chez Breton
qu’au sein du mouvement surréaliste.
Le poète
a toujours fait de ses rencontres sa raison de vivre, [25] si ce n’est l’élan vital nécessaire à la progression de son œuvre.
Joyce Mansour ne fera pas exception à cette règle.
NOTAS
1. Marc Polizzotti, André Breton, biographie, NRF, Gallimard,
1995, p 672.
2. Idem, p.672.
3. José Corti, Souvenirs désordonnés, Éditions José Corti,
1983 p.126.
4. Belen (autre nom de Nelly Kaplan), “Une rencontre”,
NRF 172, p.743-744 1993.
5. Belen, “Une rencontre”, op. cit pp.743-744.
6. Lettre de Breton à Kaplan, 6 janvier 1957, archives
Kaplan.
7. Lettre de Breton à Kaplan, 30 juillet 1957, archives
Kaplan.
8. P. Polizzotti, André Breton, op. cit. pp. 674-675.
9. Stéphanie Caron, “Joyce Mansour, André Breton et le
mouvement surréaliste: histoire d’une reconnaissance” dans L’Entrée en surréalisme,
Editions Phénix, 2004 pp. 247262.
10. Henri Béhar, André Breton, Édition Fayard, 2005, p.489.
11. Photographie en noir et blanc de Jacques Seneliet,
André Breton et Joyce Mansour lors de leurs promenades quotidiennes, 1959, archives
Mansour, cf notice iconographique, fig n°21, op. cit, note 457, p.160.
12. Henri Behar,
op cit. p.490.
13. Henri Béhar, Breton, Éditions Fayard, 2005.
14. Suzanne Muzard fait partie des rencontres de “l’amour-folie”
d’André Breton. En novembre 1927, il eut le coup de foudre pour la jeune femme,
présentée par Emmanuel Berl au café Cyrano. Il connaît avec elle les extases de
la “beauté convulsive”. La fréquentation de la jeune femme, à l’esprit très libre,
provoque déchirements, divorce et scission au sein du groupe surréaliste. Photo
d’André Breton et Suzanne Muzard dans l’atelier, 1929-1930, coll. part. cf notice
iconographique, fig.n°24.
15. Jehan Mayoux, (1904 Cherves - 1975, Chatelars en Charente),
ami de Tanguy et de Benjamin Péret, fait partie du groupe surréaliste très tôt.
Il défend avant tout les idées libertaires. Sa création poétique est très riche
et ne cesse de chanter l’amour. Son sens du merveilleux le rapproche de l’enfance.
Il compose des “fausses fables”, des comptines caractérisées par leur syntaxe débridée.
Il est contre toute logique. Il pense que “l’imaginaire est une des catégories du
réel, et réciproquement”.
16. L’Internationale lettriste ne semble avoir eu aucun
rapport avec le lettrisme d’Isidore Isou.
17. Polizzotti, op cité p.676. Et ça finit mal, tract lettriste,
dans Tracts, II pp.360-361.
18. Tanguy meurt en janvier 1955 d’une hémorragie cérébrale,
âgé de cinquante-quatre ans.
19. Eric Losfeld (1922 en Belgique-1979 à Paris) était
l’ami et l’éditeur de la plupart des surréalistes.
20. Tracts surréalistes et Déclarations collectives, Tome
II, Édition Éric Losfeld, p.441.
21. Marcel Duchamp, La mariée mise à nu par ses célibataires,
même,(Le Grand Verre), 1915-1923, réalisé à New York sur deux panneaux de verre
assemblés, huile, feuille de plomb, fil de plomb, poussière, vernis brisées volontairement
quelques années plus tard et reconstituée, Philadelphia Museum of Art.
22. Parinaud, Breton : “Ce qui manque à l’art”, p.1.
23. Polizzotti, op. cit, p.681.
24. Henry Auer, NRF, 1er octobre 1957, p.p. 778-781.
25. cf. Geoges Sebbag, André Breton, l’amour folie, Édition
Jean-Michel Place, 2004.
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EDIÇÃO COMEMORATIVA | CENTENÁRIO
DO SURREALISMO 1919-2019
Artista convidada: John Welson
(País de Gales, 1953)
Agulha Revista de Cultura
20 ANOS O MUNDO CONOSCO
Número 133 | Maio de 2019
editor geral | FLORIANO MARTINS | floriano.agulha@gmail.com
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